Rencontre avec Michael Habib, propriétaire de la Pharmacie Centrale de l’Est

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Mardi 20 juin 2017

Nous avons rencontré Michael Habib, propriétaire de la Pharmacie Centrale de l’Est, à deux pas de la Gare de l’Est dans le 10ème arrondissement de Paris.

Pharmacie Centrale de l’Est – 10 Rue du 8 Mai 1945 – 75010 Paris01 40 36 52 75


MW : Pourquoi êtes-vous devenu pharmacien ?

MH : Je n’ai connu que ça comme boulot ! Je n’ai jamais été manuel, mais plutôt très à l’aise avec les sciences, en particulier la chimie. En fait, la vraie raison est familiale : mon père est pharmacien, mon oncle était pharmacien, ma femme est pharmacienne, mon frère est pharmacien et ma sœur est… assistante dans ma pharmacie. C’est certes un métier difficile, mais c’était pour moi le choix le plus facile. Au-delà du contexte familial, je suis entré en fac de pharmacie car on n’était pas assez « informé » à l’époque sur les différentes formations de l’enseignement supérieur. Pour m’inscrire, je n’ai pas utilisé internet, mais bien le minitel…

MW : Pourquoi vous être installé ici ?

MH : Je voulais m’installer à mon compte dès la fin de mes études : mes différents stages m’ont permis d’accumuler de l’expérience et de mettre de l’argent de côté. J’ai visité plusieurs pharmacies, et il y a eu une opportunité pour celle-ci, l’ancien gérant partait à la retraite, j’habitais dans le coin, j’ai donc sauté sur l’occasion et racheté la pharmacie Centrale de l’Est.

MW : Qui sont vos clients ?

MH : C’est une pharmacie de passage, avec la gare à côté ; je vois beaucoup d’étrangers, des gens qui parlent souvent 3 ou 4 langues, et à chaque fois différentes. Il y a également une clientèle de quartier, venant de la rue de Chabrol notamment. En résumé, c’est une clientèle très complète.

MW : Vous devez avoir beaucoup d’anecdotes…

MH : Il se passe toujours des choses bizarres, on me demande pas mal de choses étranges, et souvent en dessous de la ceinture… J’ai aussi des clients surprenants, comme ce riche saoudien qui m’a payé quelques médicaments avec une coupure de 200 euros ; ses enfants d’à peine 7/8 ans avaient quant à eux des billets plein les poches…. D’autres choses un peu plus « classiques », des malaises cardiaques en magasin, des malaises diabétiques, des crises d’hypoglycémie, etc. On ne fait pas que rigoler, on fait aussi notre boulot.

MW : Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

MH : C’est le contact avec la clientèle, mais aussi le fait que chaque jour apporte son lot de surprises : il ne se passe jamais la même chose que la veille, il n’y pas de « train-train », même s’il y a quand même un fil conducteur, et je pense que c’est dû à l’emplacement de la pharmacie.

MW : En quoi consiste ce fil conducteur ?

MH : On commence par recevoir la commande du grossiste, qu’on range par la suite. On accueille les premiers clients assez tôt, on reçoit beaucoup d’appels, il faut aussi envoyer les dossiers à la sécurité sociale et aux mutuelles, etc. On est 6 en tout à travailler ici, c’est parfois un peu « short », d’autres jours c’est un peu trop. Mais en ce qui me concerne, je ne m’ennuie pas. Je m’impose également une heure de boxe tous les midis, ça permet une bonne coupure.

MW : Quelles difficultés rencontrez-vous ?

MH :  Le plus difficile c’est de côtoyer des gens en fin de vie ou atteint de maladies graves, car on voit l’évolution au jour le jour : on en voit partir beaucoup, souvent des clients réguliers auxquels on s’était attaché.

MW : Comment habillez-vous vos vitrines ?     

MH : Je passe par différentes sociétés, des spécialistes des pharmacies, comme RNP et Fil Rouge, et Futura Média, qui fait de l’affichage digital et des vidéos sur écran avec des boucles qu’ils programment eux-mêmes. Je fais également des opérations sur écran avec mon regroupement, Leader Santé, pour afficher les promotions en magasin notamment.

MW : Que pensez-vous de Message In A Window ?

MH : Le concept est novateur, l’idée est super ! Les labos sont déjà bien installés en pharmacie et ont leurs habitudes, mais sur quelque chose de très qualitatif et sur un marché porteur, ça peut marcher – je suis partant pour essayer en tout cas !

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